Malaises, vomissements, palpitations et ovations : "Titane" de Julia Ducournau, présenté en compétition à Cannes, a déchaîné les passions sur la Croisette. Découvrez les réactions à chaud des festivaliers, l'analyse de la Rédac et l'avis de la presse
Après une série de crimes inexpliqués, un père retrouve son fils disparu depuis 10 ans. Titane : Métal hautement résistant à la chaleur et à la corrosion, donnant des alliages très durs.
Du 6 au 17 juillet 2021, nos expert(e)s passionné(e)s replongent au cœur de la folie cannoise. N'hésitez pas à partager, noter, commenter l'émission et suivre le fil de "Spotlight" sur les plateformes de podcasts. Elle est disponible sur Deezer, Spotify, Apple Podcasts :
Selon Mad Movies :
Oeuvre en apparence insaisissable mais qui organise au sein de son chaos fait de chair et d'acier des thématiques passionnantes qui cimentent la réflexion de la cinéaste autour d'une horreur à la fois frontale et très intériorisée, centrée sur le corps et les liens familiaux. 5/5
Selon Bande à Part :
Le second long-métrage de Julia Ducournau est un uppercut et un hurlement d’amour. La confirmation d’un talent immense au service d’une humanité blessée et en quête de résilience. 5/5
Selon Télérama :
POUR : Chaque séquence — plusieurs réclament d’avoir le cœur bien accroché — hurle sa foi dans la puissance de la mise en scène, avec une cinéaste qui ose se poser en nouveau démiurge, capable de faire fusionner des matières contraires, métal, cambouis, flammes et larmes. 5/5
CONTRE : Dans Grave, Julia Ducournau parvenait à nous déranger en profondeur. Son histoire d’étudiante cannibale faisait sortir de ses gonds la mécanique du film de genre (...). Cette fois, elle le sature, de références cinéphiles en effets de mise en scène paroxystiques, empilant talent et esbroufe, hermétisme et surenchère. 1/5
Selon Le Journal du Dimanche :
Un ovni radical et saisissant, qui entretient le trouble jusqu’au vertige. 4/5
Selon Libération :
Le deuxième film de Julia Ducournau, aussi cauchemardesque que bordélique, passe fantasmes dégueus et répulsions désordonnées à l’arbitraire du shaker. 1/5
Selon Le Monde :
Julia Ducournau signe un puissant film de genre et transgenre, à l’image claire-obscure comme les flammes. 4/5
Selon Première :
Julia Ducournau signe un film riche, puissant, violent, dont la radicalité n’est pas là pour épater la galerie mais bien pour délimiter les contours d’un univers noir comme l’enfer. 4/5
Selon Le Figaro :
Julia Ducournau dirige cette folie comme on conduit une autotamponneuse, dans des lueurs de néons à la Gaspard Noé. De justesse, elle évite de basculer dans le grotesque. C’est souvent à deux doigts. Cela s’appelle avoir de la personnalité. Elle est hors du commun. 4/5
Selon Cinemateaser :
Du cinéma mutant qui triture les genres, les corps et les identités. Forcément instable mais toujours passionnant. 4/5
Selon La Voix du Nord :
Julia Ducournau y apporte ses propres interrogations, en mode trash, sur la féminité, la maternité, le genre, le corps… et même l’amour. Les tabous, eux, ne résistent pas longtemps à la force du titane. 4/5
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